On a beau décortiquer les interviews, éplucher les portaits, interroger ses proches...nulle part on ne trouve la moindre critique à son éguard. Bien au contraire, Roger Federer est l'objet de tous les compliments. Le secret de son succès sur les courts?
Simple, attachant, naturel, souriant, disponible, affable...Quand on demande à ses rivaux ce qu'ils pensent de Roger, ils sont intarrissables et aussi prolixes que le Robert en sept volumes. C'est à qui récitera le plus joli compliment. Dans cette litanie de louanges, aucune ironie, aucune flagornerie, mais plutôt un concerto de cris du coeur. car celui qui domine le tennis mondial depuis maintenent trois ans fait tout simplement l'unanimité, sur commen en dehors des courts. Se faire battre par Roger Federer n'ai plus une honte. C'est un honneur. "Roger est un bienfait pour le tennis et c'est pour jouer contre se genre de joueur que je veu bien souffrir encore" déclame André Agassi. "C'est simple, nous utilisons un instrument à codres, lui, c'est un virtuose", renchérit Any Roddick. Les compliments pleuvent, comme les titres: trente-sept au total, dont sept en grand-chelem conquit au cours des cinq dernières annnées, grâce à un bras droit assassin et un revers à une main dévastateur. Roger Federer est un tueur à gages, qui porte des soquettes blanches et élimine ses adversaires avec une infinie douceur et beaucoup d'élégance.
"Regarder un match de Federer, c'est un régal. S'il continue comme cela, il restera le meilleur joueur que j'aurais vu jouer dans ma vie", s'incline John McEnroe, qui n'est pourtant pas réputé pour être un distributeur de compliments.
Bonne humeur communicative
Federer, pourtant, n'a rien d'une machine à gagner, froide et inhumaine, comme on en croise souvent sur le circuit. Le succès, si écrasent qu'il soit, ne l'a ni grisé ni changé. Du coup, çil est franchement difficil de lui trouver des détracteurs. "Vous ne trouverez aucune ligne négative sur lui. Même ses pires ennemis, ceux qui prennent des trempes, ont le plus grands respect pour lui", confirme Roger Jaunin, journaliste au quotidien suisse Le Matin et proche de Federer, avec qui il vient d'écrire un second ouvrage. "Il est franc et c'est important dans ce mileu, poursuit Marc Rosset, son ami et capitaine de la Suisse en Coupe Davis. Ce n'est pas un faux-cul, il te dit ce qu'il pense".
Ceux qui font l'unanimité sont souvent lisses, transparents, inoffensifs. On les aime finalment parce qu'ils ne dérangent personnes et ne font pas de bruit. Ce n'est pas le cas du Suisse. Dans le vestiaire ou dans le restaurent des joueurs, "Rodj", comme tout le monde le surnomme, est un gamin turbulent à la bonne humeur communicative.
Ce passionné de sport américains et expert en playstation, une discipline dans laquelle il doit aussi figurer au premiers rangs moniaux, a gardé un côté enfantin. Sa grosse voix ne passe pas inaperçue. Il crie, plaisante, rigole, ne rate pas une occasion de chambrer ses rivaux et cultive un don particulier pour l'imitaion de Björn Borg. "Il est heureux de vivre et c'est ça qui le rend attachant", confesse son ancien entraîneur, Petre Lundgren. En témoignent les mines réjouies des journalistes, qui se rendent toujours à ses conférences de presse s'après-match avec un bonheur non dissimulé. Jonglant d'une langue à l'autre, passant sans la moindre hésitation du français à l'allemand ou à l'anglais, et se risquand même à répondre en suédois ou en italien, le joueur polyglotte régale la presse par sa franchise, son humour, et par la finesse de ses analyses. Il ne cherche jamaia à abréger les échanges, même àprès une défaite, ce qui, il est vrai, ne lui arrive de toute façon pas très souvent.
Rigueur et concentration
"Ce qui est primordial, c'est l'éducation de ses parents, qui lui ont inculqué un sens profond des valeurs humaines, explique Roger Jaunin. Ce qui frappe, chez lui, c'est qui va se comporter avec Koffi Annan, le secrétaire général de l'ONU, comme avec le chauffeur qui va l'emmener de l'hôtel au stade." Roger Federer, né au beau mileu de l'été 1981, est le fruit métissé d'un père suisse alémanique, orignaire d'un canton de l'Est très conservateur, et d'une mère sud-africaine, dont la famille, blanche, combattait l'apartheid. Deux parents dont il visiblement tiré le meilleur. De son père, Robert, il a appris la rigueur et le sens du travail. De sa mère Lynette, il a hérité une ouverture d'esprit et une décontraction à toute épreuve.
Flanqué à ses débuts d'une image d'enfant gâté, de râleur qui balançait ses raquettes comme on joue aux fléchettes, Roger a appris à contenir ses émotions grâve à l'aide d'un préparateur mental. Mais aujourd'hui, il ne cache polus son émotivité. Ses larmes après son premier sacre en Grand Chelem à Wimbledon, le 6 juillet 2003, ont fait pleurer ce jour-là les 13 000 spectateurs du court central. Et celles qu'il a versées après sa vicoire à Melbourne, en janvier dernier, ont fait le tour des télévisions du monde entiers. "Le champion qui pleure, ça à un côté émotion facile, mais je ne me contrôle pas", confesse-t-il.
Pour le reste, en revanche, il contrôle beaucoup de choses. Roger est en effet le numéro 1 atypique. Il se passe d'entraîneur en 2004, l'année où il crève. Puis quitte le giron du groupe IMG pour confier les intêrets de sa carrière à ses proches au sein du Roger Federer Management.
Une affaire de famille
Il y implique sa famille: sacompagne, Mika Vavrinec, une ancienne joueuse professionnelle qui est aujourd'hui devenue aujourd'hui sa chef de cabinet, son père, qui gère, lui, ses finances, mais aussi sa mère, qui s'occupe de la fondation Federer. Cette association vient en aide aux enfants de Port-Elizabeth, l'une des villes les pus pauvres d'Afrique du Sud. Ce n'est pas un joujou destiné à nourrir sa bonne conscience. Roger s'y investit énormément et se rend sur place deux fois par an, sans ameuter dans ce cas-là les caméras de télévision. Il a convaincu Nike, son équipementier, de s'impliquer dans le prjet et à déjà fait construire plusieurs courts de tennis et des terrains de basket à Port-Elizabeth. "J'aime donner et rendre service", explique-t-il tout simplement. Ce qu'il a parfois du mal à faire, tant les sollicitations sont nombreuses, et qui le mine, car iil ne cesse de répéter qu'il veut rendre au tennis ce que le tennis lui a apporté. "Si je contribue à donner une bonne image du tennis, tant mieux. je suis prêt à tout faire pour le tennis parce que j'aime ce sport. Je n'oublie pas que c'est grâce à lui que je suis devenue une star, conclut-il. Du coup chaque fois que je dois dire non, je suis malheureux. Parce que c'est très sympa d'être important, mais c'est beaucoup plus important d'être sympa." Un vrai gentleman.
ToJoLaFouiNe.SKyBLoG.CoM, Posté le jeudi 15 juin 2006 03:27
ralala toré du gaggné rafi !! merde